#5 – Positiver : C’est bon pour la santé !

🌱 Édito

J’ai récemment fait un petit tour dans la capitale Belges, Bruxelles, pour quelques jours de break printanier.

A cette occasion, j’ai été frappée par la gentillesse des Belges, l’intérêt que porte ce pays à la santé mentale de ses travailleurs mais aussi à celle de ses visiteurs. Et oui ! A ses visiteurs au travers d’une très belle exposition immersive expliquant les bienfaits de de l’art, et notamment de la couleur, sur notre santé.

Cette exposition se nomme Happiness. L’artiste contemporain néerlandais Studio Irma (Irma de Vries)présente des œuvres d’art et des expériences numériques uniques mettant en scène les effets de la couleur sur notre capacité à voir le monde en positif.

En sortant de cette exposition, positive à souhaits ! J’ai eu envie de partager avec vous quelques ingrédients pour mettre plus de positif dans vos vies tous les jours. Un, deux, trois …. C’est parti !

🧠 Cerveau, Neurones et capacité à être heureux 

Le cerveau humain compte 86 milliards de neurones., il en contient plus que toutes les autres espèces sur terre !

Grâce à des signaux chimiques, les neurones sont responsables du traitement et de la transmission des informations dans tout le corps. Ils nous permettent de penser, de ressentir, de bouger, d’agir et d’interagir avec ce qui nous entoure. Bref, sans neurones notre cerveau ne pourrait pas fonctionner.

Les neurones communiquent entre elles via un processus synaptique et elles peuvent se régénérer infiniment. L’acquisition de nouvelles connaissances grâce à la pratique, de nouveaux comportements, de nouvelles habitudes et donc la modification de certains traits de notre fonctionnement peuvent évoluer.

Tips : C’est sur cet état de fait que se base la psychologie positive et les TCC. Savoir que l’on peut changer son fonctionnement, avec un peu de travail, pour voir les choses autrement est une réalité, qui ouvre un univers des possibles afin d’accentuer notre capacité à voir le positif au quotidien. Très utile par les temps qui courent, n’est-ce pas 😉.

🧡 “It’s good to be good”  (stephen Post)

Il est bon pour nous d’être bon pour les autres au quotidien. Essayez de sourire à une personne, si celle-ci vous sourit en retour une bouffée de de chaleur, voire des sensations de plaisir se produisent alors en vous. Une montée de chaleur liée à l’ocytocine que vous libérez et qui améliore votre empathie et votre capacité à être en lien avec l’autre. Autrement dit sourire et avoir un retour remplit votre jauge de bonheur et régule votre santé naturellement.

Le bonheur dépend de nous et de la façon dont nous allons répondre à nos besoins fondamentaux et à ceux des autres. Il suffit pour cela d’observer nos besoins physiologiques fondamentaux : le besoin d’autonomie (être capable de faire des choix vis-à-vis de soi et des autres), le besoin d’appartenance sociale (vivre des relations chaleureuses) et le besoin de se sentir compétent dans ce que l’on fait.

Tips : Développer des relations de travail saines, des interactions qui favorisent l’échange sans interprétation, des situations dans lesquelles vous êtes fier personnellement, mais aussi collectivement, renforce votre capacité à être positif au quotidien au travail, comme à la maison.

🌆 Un exemple d’utilisation de l’art et de la positivité pour faire renaitre une ville :  Tirana

Edi Rama avait promis lors de sa campagne électorale en 1999 de lancer une vaste opération de rénovation urbaine de sa ville Tirana. Il hérite pourtant d’une situation complexe : après la chute du régime communiste, les espaces publics sont livrés à la pauvreté et au crime organisé, s’y promener devient une épreuve qui peut même devenir dangereuse.

Les caisses de la ville sont vides, alors Edi Rama (diplômé des beaux-arts) décide de commencer la rénovation en mettant en couleurs les façades de la rue principale malgré de nombreuses résistances.

Son initiative va entraîner de nombreux changements : les habitants vont retrouver un peu de joie de vivre, prendre la parole, ressortir dans la rue pour braver la grisaille ambiante et aller vers l’autre. Grâce à la couleur et la positivité que la ville dégageait à nouveau, ils ont aussi arrêté de jeter leurs déchets dans la rue . L’effet le plus positif est que la criminalité a diminué et qu’une nouvelle économie plus saine, le tourisme, s’est mise en place.

Tips : Prenez exemple sur Tirana, mettez de la couleur dans vos bureaux, cela coûte bien moins cher que de changer tout le mobilier. Mettez de la couleur sur quelques murs, ou utilisez des accessoires colorés. Ça fait du bien au moral et les collaborateurs qui passent la porte de votre bureau se sentent immédiatement plus détendus.

☁️La rêverie est bonne pour entretenir notre santé et notre positivité.

Nous avons souvent la tête qui déborde de pensées, ces pensées sont parfois agréables, parfois désagréables, parfois c’est la même pensée qui revient en boucle, et parfois des pensées négatives différentes vous assaillent.

C’est dans ces moments-là encore plus que dans d’autres, qu’il est important de s’assoir et d’observer ce qu’il se passe autour de vous en vous focalisant sur les couleurs, les formes, les odeurs, les sensations, afin de vous remettre dans la réalité de l’instant présent et votre corps. Exit les pensées !

Pour aller plus loin, rêvasser dans sa journée permet à votre cerveau de se ressourcer, de faire travailler son imagination et donc de détendre son activité cérébrale. Ainsi vous retrouvez votre objectivité et vous pouvez regarder les situations avec plus de positivité.

Mieux encore, rêver permet de réinitialiser son cerveau. et en particulier les fonctions cognitives (ses comportements) : l’humeur, la mémoire, l’attention, etc. Plus on rêve, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique.

Tips : Alors rêver quelques instants devant son écran de PC, sans scroller, sans regarder avec attention, ou tout simplement laisser tomber son téléphone pendant ses pauses pour se laisser aller à rêvasser permets de cultiver sa bonne humeur tous les jours.

🥕Cultiver son bonheur avec la pleine conscience

Des événements négatifs se produisent quotidiennement dans notre monde. Cela a toujours été et cela le sera toujours.

Le philosophe Peter Poppers écrivait « ce n’est pas le monde et la réalité qui nous entourent qui importent, mais le monde et la réalité qui sont en nous ». Nous sommes 100% responsable de cultiver notre jardin. Ça parait un peu baba cool vu comme ça, mais je peux vous dire que c’est une réalité qui a du sens.

Mettre à distance les mauvaises pensées récurrentes ou réguler les émotions envahissantes permet de prendre soin de son esprit et de sa santé. Notre cerveau instinctif ressent les pensées, et les émotions négatives comme un danger. Créant ainsi des connexions entre les neurones qui donnent naissance à des comportements automatiques. La fuite systématique dans certains cas : manger de manière excessive pour compenser, ou conduire dangereusement. Ou alors se mettre en protection en criant ou en critiquant les autres.

Cultiver son jardin, et donc renforcer ses connexions neuronales positives peut se faire grâce à la pleine conscience : méditation, immersion dans la nature, ou encore contact avec l’art (visuel ou auditif). Tout est une question d’histoire et de ressentis personnel.

Tips : Prenez le temps dans votre journée de travail de créer des SAS de décompression pour faire du bien à votre santé. Posez votre téléphone loin de vous, et observez ce qui vous entoure, écoutez une musique qui vous détends, ou encore respirez calmement en posant votre attention uniquement sur votre respiration. Une seule chose à la fois, faite en pleine conscience, peut vous faire gagner : de l’énergie, de l’efficacité, de la lucidité, et un profond bien-être.

😄😭Reconnaître ses émotions : un préalable au bonheur.

Un préalable indispensable au bonheur et à la positivité, est d’être en capacité à se questionner afin d’identifier ses émotions, les agréables, comme les désagréables.

Certes reconnaître ses émotions ne vous permettra pas d’être heureux, joyeux et positif tout de suite. Cependant prendre un moment pour se poser, clarifier vos émotions, vos ressentis, vos sensations, dans un moment où vous avez du mal à passer dessus, vous permet de prendre plus de distance.

Mieux on se connaît, mieux on comprend l’origine de nos réactions et plus on est en capacité à « digérer » les événements. C’est la voie du bonheur et de la positivité.

Car toutes les émotions vous guident vers des besoins que vous n’avez pas identifiés. Quelques exemples ici. La colère vous signifie qu’il y a un obstacle que vous souhaitez passer, et que pour le passer vous avez besoin d’efficacité. De la votre ou de celle des autres. La colère sert à passer à l’action.

Autre exemple, lorsque vous vous sentez coupable, c’est toujours envers l’autre. Vous savez que vous avez blessé les valeurs de l’autre. En repérant cette émotion, vous serez capable de vous remettre en question pour aller vers la personne avec plus d’authenticité, et arrêter de vous flageller dans réparer votre lien à l’autre.

Dernier exemple, lorsque vous ressentez de la joie, c’est que vous avez atteint, réalisé, un objectif important pour vous. Quel est-il ? L’avez-vous identifié ? Cela vous permet de vous en nourrir et de vous motiver pour la suite.

🛑Surveiller son langage pour son bien et celui des autres

« Vite, vite je dois faire à manger », « j’ai mal au dos, faut que je me détende », « faut vraiment que je pense plus positivement ».

Vous connaissez tous les fameuses injonctions que l’on se donne ou que l’on donne aux autres pour se faire avancer, ou faire avancer un collectif ? Et bien ces injonctions sont trop souvent utilisées à tort ou à travers dans notre quotidien.

Retenez bien cela, une injonction est un ordre donné à soi ou à d’autres de telle façon qu’il contient lui-même une contradiction. « Sois spontané bon sang ! ». Bref, le cerveau ne sait plus ce qu’il doit faire et il a plutôt tendance à renforcer le malaise existant plutôt qu’à lâcher.

Donc si vous souhaitez être plus positif, inutile de se donner une injonction supplémentaire « il faut que je sois plus positive » c’est peine perdue d’avance car au contraire vous allez renforcer le négatif, et ça rajoute … de la charge mentale !

Alors on bannit dès qu’on les repaire ces petits mots invasifs dans notre langage : « il faut », « je dois » … et on les remplace par « je vais essayer », « j’ai envie de… ».

Tips : En mettant moins d’injonctions dans votre langage vous allez vous sentir mois sous pression. Ensuite vos collaborateurs ou collègues seront aussi eux même moins soumis à vos injonctions et donc au stress causé par ces mots. Un meilleur climat de travail pour plus de positivité 😊.

👨👩 Bref… Pour que cela fonctionne, penser positif c’est surtout et aussi être réaliste.

Il existe de nombreuses pensées positives ou affirmations positives que vous pouvez retrouver sur la toile.

Gardez toujours à l’esprit qu’une pensée positive n’est valable pour vous que si elle répond à un besoin ou une valeur en laquelle vous croyez réellement.

Inutile de penser « ça va le faire on va y arriver » si tous les éléments de contexte sont contre vous. Ça s’appelle se voiler la face !

Par contre dire, « ça va être difficile, mais nous avons des éléments auxquels nous pouvons nous raccrocher les voici :….» c’est tout à fait positif et utile pour sécuriser tout le monde.

C’est en cela que l’on dit que voir le positif de manière objective, en toute chose, peut nous permettre d’avancer, en nous évitant de nous prendre les pieds dans le tapis sur le plan personnel.

Dans ces temps de crise, il est bon de remettre du positif, de la couleur dans le quotidien qui est parfois morose. Alors n’hésitez pas à utiliser toutes ces astuces. Ce ne sont pas des pansements sur une jambe de bois, ce sont des début de fils à tirer pour participer à un meilleur état d’esprit qui ne dépends… que de nous !

J’espère que vous avez aimé cet article. Laissez-moi votre avis, dites-moi si vous avez utilisé ces astuces. Et si vous voulez aller plus loin, je suis là pour échanger avec vous anne@moodjow.com