Le management de demain sera-t-il différent ?
Pléthore d’adjectifs pour une même personne
Petit quizz du jour, si je vous dis ? toxique, bienveillant, lent, durable, empathique, responsable, collaboratif, innovant, performant, hybride, proximité, transversal, transition, inclusif, directif, qualité, lean, fake… A qui pensez-vous ?
En jetant un œil à cette liste je me suis posée la question de savoir si : l’on parlait du dernier né grand public hybride de chez Dacia ? ou du plus vert des supers héros marvel ?
Et bien rien de tout cela je vous avoue. Vous êtes prêts…. Ces adjectifs ponctuent la presse professionnelle depuis un an pour essayer de qualifier le bon et le mauvais management dans ces attitudes. Et comme c’est encore trop simple, rajoutons les postures et les styles de management.
J’avais envie d’apporter une lumière un peu différente sur la modification en cours au sein des entreprises, en 3 axes.
Le management sujet clef de l’économie d’entreprise
Le premier, le management est un sujet clef de l’économie de l’entreprise, alors qu’à cette heure 58% des managers veulent laisser leurs postes à d’autres qui ne les veulent pas. (Selon une étude Indeed menée en mars 2021, 66 % des managers (et 72 % des femmes) trouvent cette fonction stressante. 13 % déclarent même ne pas aimer diriger leur équipe).
Les articles professionnels n’ont jamais autant parlé de management, de leur bien-être, de leur avenir que durant ces deux dernières années. Le rôle de pivot intermédiaire, d’accompagnant, de guide, de soutient à toute sa place dans les entreprises. Alors mesdames, messieurs les managers il est temps de relever la tête et de saisir votre chance, en ayant conscience des enjeux liés à votre position dans l’entreprise.
Plus d’humanité dans notre façon de manager
La deuxième, le répertoire pléthorique d’attitudes, de postures, de styles proposés aux managers est révélateur d’une nécessité de se tourner pour eux vers une humanité. Mais où est elle passée ? Elle s’est perdue à force de pression, de prise de poste non accompagnée, ou encore d’évolution de carrière ascendante sans prendre en compte leurs réelles compétences. Pour les aider on leur propose des costumes colorées ou neutres, dans des tailles qui ne sont parfois par adaptées, les fameuses postures. Inutile de mettre du 42 quand on fait un 38 et inversement.
Alors qu’en retirer ? Si l’on est dans une société qui a besoin de théoriser pour donner des lignes guides, nous avons aussi le choix de faire notre propre shopping et de nous vêtir avec ce qui nous rends performant, et bien dans notre poste. Tous ces apports doivent vous servir à construire votre poste sur mesure, car le management bien fait c’est finalement rentrer dans un costume haute couture taillé sur mesure.
Votre façon de voir ne peut pas être celle des autres
Enfin, troisième et dernière pensée sur notre société qui oublie souvent de mentionner que ce qui n’est pas écrit et bien plus important que ce qui l’est. Richard Bandler et John Grinder, les fondateurs de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) ont étudié que notre vision d’une situation équivaut à 134.000 bits pour une réalité de 2.000.000 de bits d’informations.
En d’autres termes nous percevons 0.67% de l’information réelle qui nous est présentée. Alors acceptez que les perspectives soient plus larges que les postures, attitudes et styles qui vous sont présentés, et construisez votre propre réalité, votre propre costume.